lundi 8 décembre 2008

Australia, ou l'art de ne pas vraiment voir un film à une Première

Lundi 1er décembre, l’équipe d’Australia était de passage à Paris. A cette occasion, le Gaumont Marignan, au bas des Champs-Élysées, s’était paré des couleurs de la fresque épique de Baz Luhrmann pour la Première parisienne du film.

Ceux qui ont déjà assisté à ce genre d’évènements savent de quoi je parle si je dis que ces projections ne sont pas idéales pour découvrir pleinement un film impatiemment attendu. Bien sûr la festivité en elle-même vaut d’être vécue. Ayant accédé à la soirée grâce à Michael, un ami ayant ses entrées à la Fox, je me suis retrouvé ce 1er décembre à attendre patiemment à l’extérieur du Marignan, dans la file d’attente des invités.

La raison de l’attente ? Baz Luhrmann, Nicole Kidman, Hugh Jackman et leurs conjoints respectifs étaient au moment de mon arrivée en train de gratifier le tapis rouge et les badauds de leur présence. Des sourires, des signes de la main…

Un appel de fans derrière les barrières qui pousse Nicole, l’attention attirée, à se frayer un passage le long des invités dont je fais partie, pour aller saluer la foule de plus près, suivie de quelques secondes par Hugh Jackman, qui au passage offre une poignée de main et un « Comment ça va ? » (en français s’il-vous-plaît) à un Michael tout fier qui me rend assez jaloux sur le coup.

Une fois zigzagué devant les photographes qui guettent, une fois les stars hollywoodiennes entrées, les stars locales venues voir le film et les pseudo-stars (toujours locales) venues s’afficher devant les objectifs, il est temps d’entrer en salle.

Et là c’est un peu la déception. Premièrement parce que la projection a lieu dans une des plus inintéressantes « grandes salles » de Paris, la salle du sous-sol du Marignan, où la place réservée aux jambes est bien le seul attrait, comparé à cet écran perché au-dessus des têtes devant des rangées de sièges montant vers l’écran (vestiges des dispositions de salles qui ne me manquent pas).

Deuxièmement, parce que tout le corps central de la salle, à savoir les meilleures places, sont réservées aux VIPs, ne laissant que les places déportées pour « le commun des mortels » (même si avoir eu une invit’ et vu de près Jackman en a rendu plus d’une jalouse).

Résultat des courses : impossible d’obtenir une meilleure place que tout au fond de la salle, complètement à droite. Or, j’avoue être sincèrement maniaque en ce qui concerne mon placement dans une salle de cinéma, particulièrement lorsqu’il s’agit d’un film attendu comme cet AUSTRALIA.

Déjà qu’être sur le côté ne me plait que très moyennement, mais être au fond de la salle m’insupporte tout à fait, moi qui préfère être suffisamment près pour me plonger dans le film et me sentir au plus près de l’action. Au fond, j’ai l’impression d’être devant la télévision, ne vivant le film que de loin, sentiment renforcé par ces 500 têtes qui me séparent de l’écran.

Et le film alors ? Justement c’est là tout le problème, mon obsession de la place m’a empêché de rentrer dans le film. « Ca avait l’air bien, vivement que ça sorte en salle », a été ma première pensée à la sortie du film. Mais voir Hugh Jackman monter sur scène et nous faire son show, toujours en français bien préparé, valait largement le déplacement. Sa petite leçon de vocabulaire australien aura conquis le public et laissé Nicole Kidman sans voix (un timide « Hi everyone » étant les seuls sons à être sortis de sa bouche).

Conclusion, les premières parisiennes sont de formidables moments pour goûter au glamour hollywoodien, mais si comme moi vous êtes maniaque sur le placement en salle, mieux vaut privilégier un film qui ne vous fait pas trépigner d’impatience…

2 commentaires:

Michael a dit…

J'ai donc très hâte de savoir ce que tu as "vraiment" pensé du film !

David Tredler a dit…

Moi aussi LOL

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