samedi 17 janvier 2009

Un point final à 2008

Histoire de clore avec le sourire la rétrospective cinéma 2008, voici, en vrac, un petit inventaire de pensées, constatations et récompenses anecdotiques, personnelles et futiles…

- Meilleur film éreinté par tous et sorti en catimini dans 3 salles sans que personne s’en soucie : Le Limier, remake étonnamment bon du classique de Mankiewicz par Kenneth Branagh.


- Meilleur film qu’on dirait pas comme ça mais derrière le film d’auteur pointu se cache un film plein de vie et d’humour : ex-aequo Night and Day et Serbis


- Meilleur film de genre français qui contient au passage la scène la plus traumatisante, visuellement, de l’année (sauf si le dépeçage d’un être humain vivant ne vous fait ni chaud ni froid) : Martyrs


- La projection la plus surréaliste de l’année : l’avant-première de Cleaner avec Samuel L. Jackson : au milieu du film en VO, une bobine en VF s’était glissée et a fait fuir nombre de spectateurs.


- Je m’évertue à aller voir ses films alors qu’à chaque fois ça me gonfle franchement : Arnaud Desplechin, qui m’a encore eu cette année avec son satané Conte de Noël


- La scène la plus drôle de l’année dans un film qui n’est pas une pure comédie : la scène du nudiste appelé Alain Delon dans Eldorado. J’ai cru que je ne retrouverai plus mon souffle à force de rire.


- Le film qui massacre en bonne et due forme un de mes livres de chevet : Babylon A.D de Kassovitz, adaptation bouchère du roman apocalypto-punk de Dantec « Babylon Babies ».


- Le remake le plus inutile de l’année : Bangkok Dangerous : l’original était nul, les même réalisateurs ont remis le couvert et c’est toujours aussi nul, malgré la moumoute de Nicolas Cage.


- La meilleure adaptation de série télé de l’année : J’irai dormir à Hollywood, la série documentaire d’Antoine de Maximy devient road-movie américain drôle, étonnant, glaçant (mais la pire pub qui soit pour les Etats-Unis).


- La chanson ringarde créée spécialement pour un film qui est si bien réussie qu’elle en est

absolument géniale : « Flou de Toi » pour La personne aux deux personnes, chantée par Alain Chabat. « Rock me sexy Jesus » dans Hamlet 2 était aussi très sympa.


- L’acteur qui mérite qu’on lui offre plus que des seconds rôles dans des séries B parce qu’il a une présence monstre et un regard fou : Ben Foster, qui a tout explosé cette année dans 30 jours de nuit et 3h10 pour Yuma.


- L’acteur dont on connaissait le talent dans les drames et qui vient de révéler un talent comique insoupçonné : Adrien Brody dans A bord du Darjeeling Limited.


- L’acteur qu’on ne savait même pas qu’il était en fait vraiment un putain de bon acteur : Jean-Claude Van Damme.


- Le second couteau qu’on croyait incroyablement fade et pistonné et qui a prouvé qu’il était un excellent acteur : Noah Emmerich dans Le Prix de la Loyauté.


- L’affiche la plus hypnotisante de l’année : Valse avec Bachir et ses feux nocturnes animés.


- Le casting le plus mystérieux de l’année : Joshua Jackson crédité dans Bataille à Seattle… Mais où se cache-t-il dans le film ?


- Le meilleur film dont je n’avais jamais entendu parler une semaine avant sa sortie : Et puis les touristes, petit drame allemand merveilleusement juste et intéressant.


- Le film que j’ai l’impression d’être le seul à avoir vu en France : Hamlet 2. Ca tient sûrement au fait que j’étais tout seul dans la seule salle de Paris qui le programmait, salle où il n’a tenu l’affiche qu’une seule semaine.


- J’étais sûr que ça serait nul… au final c’était étonnamment bon : Jackpot, comédie débridée franchement drôle, et Bouquet Final, spleen pop sympatoche (et non comédie beauf comme l’affiche le laissait supposer).


- J’étais sûr que ça serait nul… et bah… ouais c’était vraiment nul : La possibilité d’une île.


- La fin nullissime qui gâcherait presque un film autrement excellent : Angles d’attaque (pourtant j’adore Dennis Quaid).


- L’actrice que j’ai du mal à apprécier et qui m’empêche de placer un film autrement formidable dans le classement de mes 20 films préférés de l’année : Angelina Jolie, dans L’échange de Clint Eastwood.


- La fin la plus traumatisante de l’année : The Mist. Tellement sombre et inattendue que j’ai senti mes larmes couler, par un mélange d’effroi devant le spectacle et de joie de voir un film oser une fin aussi déprimante.


- Le cinéaste dont j’ai vu le plus de films cette année : Johnnie To. Six longs-métrages plus son court-métrage de Triangle (Oui, bon, j’en ai vu des vieux lors de la rétrospective à la Cinémathèque française).


- La seule fois de l’année où je suis entré en retard en salle et ai raté les premières minutes du film : Kung Fu Panda (et ça m’a gâché le début du film). A part Sicko de Michael Moore l’année dernière, ça ne m’était pas arrivé depuis des années (mais Sicko j’étais de si bonne humeur ce jour-là que ça ne m’a pas gêné).


- Les salles de cinéma que j’ai fréquenté pour la première fois cette année :

- le Mistral (pour Wackness)

- l’Épée de Bois (pour Hamlet 2)


- Le film qui est déjà assuré d’être dans mon Top 2009 parce que j’ai pu le voir en festival et que c’est une BOMBE : The Chaser.

2 commentaires:

Michael a dit…

J'adore ! Très bonne idée de post ! J'aurais presque envie de faire la même chose ! ;-)

David Tredler a dit…

Te gêne pas !!! =)

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