lundi 19 novembre 2012

Sinister, quand l’horreur est autant dans la salle qu’à l’écran


Le ras-le-bol me guette. J’ai l’impression qu’en ce moment, les dieux de la cinéphilie sont contre moi et que les projections tordues s’enchaînent. J’ai beau me dire que c’est parce que je vais beaucoup au cinéma que je tombe régulièrement sur des connards en guise de co-spectateurs, je commence à sérieusement douter. La poisse me poursuit peut-être véritablement en ce moment. Et là j’ai comme un besoin de souffler. De laisser les cons de côté, de les oublier et de rester entre gens de bonne compagnie.

Bien sûr, finalement, alors que je trouvais vraiment bête que des cinémas déprogramment « Sinister » de Scott Derickson suite aux perturbations connues le soir d’Halloween dans certains multiplexes projetant « Paranormal Activity 4 », il a fallu que je voie « Sinister » lors d’une séance amplement perturbée. Non, je ne suis pas allé voir le film en VF dans un multiplexe de banlieue un samedi soir. J’y suis allé un dimanche, en début d’après-midi, dans un cinéma supposé être, malgré son grand nombre de salles, plus « art & essai » que le tout-venant des multiplexes, à savoir le MK2 Bibliothèque. Je me souviens encore de cette phrase de Nathanaël Karmitz, le patron de MK2, lue récemment, qui disait que lorsque l’on va voir « Harry Potter » dans un multiplexe lambda, on va voir un blockbuster, mais lorsque l’on va voir « Harry Potter » dans un MK2, on se cultive. Bah mon vieux, tu traînes pas souvent dans tes cinémas, sinon tu tournerais plusieurs fois la langue dans ta bouche avant de dire une connerie pareille. Désolé pour le tutoiement, je suis encore un peu tourneboulé par la séance « culturelle » que je viens de vivre dans l’un de vos établissements… (vous voyez, le vouvoiement de rigueur est vite revenu).

Je ne saurais accuser le MK2 Bibliothèque (seul) des maux de cette pénible séance de Sinister que j’ai vécu. Il y a très certainement plusieurs paramètres qui ont fait que ce jour, en cet endroit, il était écrit que je vivrais une des projections les plus pénibles de ma vie de spectateur, probablement la pire depuis celle, malheureusement inoubliable, de « Dernière séance ». Il y a le genre du film, il y a l’éducation des spectateurs, il y a les smartphones… Et la gestion des salles du MK2 Bibliothèque, quand même, désolé.

Bon, reprenons au commencement. C’était un beau dimanche de novembre, bon d’accord, météorologiquement parlant, c’était plutôt un dimanche pourri, mais pour moi c’était un beau dimanche qui avait commencé autour d’un brunch entre amis et qui allait se poursuivre vers un bon film au ciné. Direction le MK2 Bibliothèque en ce début d’après-midi pour aller se faire peur avec Sinister. Cela me semblait un bon choix pour découvrir le film, plutôt que d’aller le voir un soir entouré de spectateurs emmerdants comme cela peut souvent être le cas en soirée. Dans les couloirs du cinéma, pas grand monde. A un quart d’heure du début de la séance, nous ne sommes que cinq ou six à attendre l’ouverture des portes pour la salle. Le film était projeté dans la salle C, une des nouvelles salles du MK2 Bibliothèque, loin de toutes les autres (sinon la D), où il semble que jamais aucun employé du cinéma ne vient ouvrir les portes et contrôler le flux des spectateurs. Ceux-ci se démerdent. Vous direz que je n’ai pas une grande foi en l’humanité, mais les cinés où les spectateurs se gèrent eux-mêmes, je n’ai jamais trouvé ça bien efficace.

A quelques minutes de l’heure attendue, quatre ados qui ne doivent pas avoir plus de 14 ans arrivent en courant avec leurs seaux de pop-corn, voient que l’on attend, décident d’entrer quand même, en ressortent quand ils constatent que l’on n’attend pas pour rien, et commencent à parler et se marrer fort. Ceux-là, direct, je choisis de les laisser entrer dans la salle avant moi, parce qu’il est hors de question que je les voie se coller à moi. Manque de bol, ils choisissent pile le rang que j’aurais pris eussé-je pénétré dans la salle le premier. C’est bon, déjà, ça me met dans un état d’énervement que l’on pourrait nommer A, je me colle un rang plus haut presque complètement sur le côté, plutôt que rester trop près d’eux, je n’ai pas envie qu’ils me gâchent le film. Si j’avais su la tournure qu’allait prendre la séance, je me serais collé au centre la salle au-dessus ou en-dessous d’eux, car finalement ces quatre-là se sont tus dès que le film a commencé.

Lorsque le film a commencé justement, la salle était quasi pleine. Trois ou quatre places dans les deux premiers rangs, et deux places sur ma rangée, une juste à ma droite, et une autre un peu plus au centre. L’ambiance s’est délitée en deux temps. Le premier temps fut l’entrée en salle d’un couple, alors que Sinister avait commencé depuis au moins trois minutes, qui n’a pas cherché à voir s’il restait des places sur les deux premiers rangs et sont directement montés vers les cinquièmes et sixièmes rangs pour contempler le degré de remplissage. Tout était plein à ce niveau-là, sauf bien sûr les deux places de ma rangée. Ni une ni deux, ils piétinent presque les pieds de ma copine qui ferme le rang sans lui demander pardon et sont sur le point de faire pareil avec moi quand je me lève pour les laisser passer. Ils demandent alors au spectateur tranquillement assis à deux fauteuils de moi de se décaler. Le film est commencé depuis quatre ou cinq minutes à ce moment-là. C’est tout juste s’ils s’excusent de déranger. Je sais très bien qu’il reste quelques places devant, alors je râle allègrement et sans discrétion pour le dérangement causé. Mon état d’énervement passe au niveau B.

A peine assis, le couple commence déjà à se murmurer des commentaires, et la fille à envoyer des sms avec son Blackberry. Gé-nial. Des spectateurs comme je les aime. Je passe directement au niveau d’énervement C. Okay, je souffle un grand coup, je prends sur moi en leur faisant tout de même comprendre qu’ils pourraient être plus discrets, ce sera peine perdue pendant toute la durée du film. Si encore c’en était resté là, je crois que j’aurais pu rester calme, et mon état d’énervement redescendre un peu. Mais quelques minutes après que mes nouveaux voisins se soient installés à ma droite, j’ai commencé à sentir le sol trembler. Y a une escouade de soldats qui court vers le front ou quoi ?

La porte de la salle, située à côté de l’écran, s’ouvre soudain dans le bruit de conversations multiples. Ils ont 14 ou 15 ans tout au plus et semblent entrer tel un troupeau. Un, deux, trois, quatre, cinq, six… j’arrête de les compter quand je crois qu’il s’agit là d’une classe qui s’est trompé de salle. Mais on est dimanche, et il s’agit là d’une bande d’ados, pas loin de dix, filles et garçons, qui arrive en retard et vraisemblablement, vu le nombre de fauteuils libres qu’il reste dans la salle, sans être passés par la caisse et le contrôle des billets. Soit ils auront trouvé une entrée dérobée, soit ils seront sortis d’une salle et seront venus jusqu’à celle-là. Ils ne se posent même pas la question des premiers rangs et montent vers le fond de la salle dans le bruit, ce qui pousse les spectateurs à leur crier en retour d’une seule voix un gros « CHUT ! » auquel ils font à peine attention.  Niveau d’énervement ? D. Arrivés tout en haut de la salle, quand ils comprennent que celle-ci est pleine et qu’ils ne peuvent monter plus haut, ils restent dans les escaliers de la travée et commencent à discuter à voix haute de la stratégie à adopter. Ce qui leur vaut un magnifique « Putain vos gueules » d’une rangée plus haut, à quoi l’un d’entre eux lui répond « C’est qui qui a dit ça, toi ta gueule ! ». Niveau E.

L’un d’entre eux calme le jeu, et ils décident de s’installer là, dans les escaliers, assis par terre, juste à côté de nous. Ma copine, qui me connaît parfaitement, se penche vers moi et me dit « Si tu veux on y va, on ira le voir un autre jour ». Tu parles, je ne vais pas leur donner ce plaisir, je vais rester et je vais te les calmer s’ils se tiennent pas, j’ai déjà trop de films à voir en ce moment, je n’ai pas le temps d’aller voir celui-ci un autre jour. On reste. Évidemment le film a suivi son cours pendant ce temps, Ethan Hawke s’est installé avec sa petite tribu dans la maison où une famille s’est faite massacrée quelques mois plus tôt, et il commence à trouver des trucs flippants dans la maison. Les premiers commentaires, rires, discussions commencent à fleurir dans la travée. Les premières remontrances, de ma part ou de celle d’autres spectateurs, commencent à tomber. Ca les calme parfois. D’autres non. Je m’énerve souvent, j’ai envie de me barrer parfois, je gueule régulièrement. J’ai envie de sortir de la salle et d’aller chercher un mec du ciné mais je devine qu’il n’y en a pas un à l’étage, qu’il va falloir que je descende tout en bas pour aller en chercher un et que je vais rater cinq ou six minutes du film. Non merci. J’encaisse et je riposte, le niveau F est dépassé depuis longtemps et je calme mes envies d’étaler des baffes sur des mineurs.

Sinister avait la réputation de faire peur, mais je dois avouer que je n’étais pas assez plongé dans le film pour le sentir tout à fait, malgré l’atmosphère inquiétante… Malgré les gamins de la travée qui criaient allègrement de peur, et en rajoutaient même à l’évidence pour le plaisir, j’ai vu venir la fin des kilomètres avant qu’elle arrive. Pendant ce temps, ma voisine continuait avec ses textos, bref tout était formidable. Lorsque le film s’est achevé et la lumière revenue, le couple est reparti en nous marchant sur les pieds, les gamins se sont relevés tout contents, et les spectateurs de la séance suivante entraient pendant le générique de fin (une autre chose que j'adoooore). Moi, je me coltinais cette gueule de bois si spécifique des séances de cinéma gâchées. Une envie de tout exploser, une amertume désenchantée, un désir de ne plus jamais remettre les pieds sur les lieux du crime… un peu de tout cela à la fois. Il est grand temps que je retourne aux séances du matin moi, avant que je ne commette une bêtise…  Le respect des autres dans une salle de cinéma, ça reste une notion bien vague pour nombre de spectateurs, même dans celles où quoi que l’on voie, « on se cultive ».

22 commentaires:

I.D. a dit…

> "Bah mon vieux, tu traînes pas souvent dans tes cinémas, sinon tu tournerais plusieurs fois la langue dans ta bouche avant de dire une connerie pareille."

J'adore ! Il est évident qu'il traine peu dans ses cinémas le bougre. J'ai déjà eu les mêmes soucis. Pour sûr, on se "cultive". Et ces nouvelles salles dans le fond, laissées à l'abandon, oubliées de tous sauf des spectateurs allant voir leur film, j'ai eu le même souci. D'ailleurs, j'ai même vu la fin du film que j'allai voir pensant être en retard. Même l'affichage de la salle avait un souci ce jour-là. Bref.

Sans ça, encore un joli morceau du non savoir-vivre dans une salle de cinéma. Consternant tout en étant marrant. Je me moque de la situation et de ta position tout en me disant que je pèterais facilement un câble. Je peine à comprendre certains spectateurs. Comment peut-on être autant sans gêne lorsqu'il s'agit de s'installer alors même que l'on est en retard et que la salle est pleine ?! Pourquoi venir voir un film dans une salle obscure si c'est pour "jouer" avec son portable ? Quant à ces jeunes... leur cas est désespéré. Le couple a côté, il y a des chances que se soit eux dans quelques années.

Souviens-toi de nos échanges... ;)
http://kim-bong-park.over-blog.com/article-far-away-les-soldats-de-l-espoir-projo-presse-en-dtv-par-i-d-112285136.html

David Tredler a dit…

Y a vraiment de quoi péter un câble dans des situations pareilles c'est certain. Entre le cinéma qui gère mal son flux et les spectateurs qui se croient tout permis, c'est à hurler. Ca me fait penser que je voulais glisser un clin d'oeil aux ninjas placés dans certaines salles britanniques pour surveiller les fauteurs de trouble de ce genre, tant pis^^

I.D. a dit…

Je ne sais si c'est toujours d'actualité mais il me semblait qu'après un temps imparti, tu n'avais plus le droit d'entrée en salle. Plus jeune, cela m'était arrivé deux fois. A 5 minutes près, ils doivent se dire que c'est ok...

Après comme tu l'écris, il n'y a plus que les séances du matin. Y a moins de chance de se faire pourrir une séance... j'ai fait mon choix depuis bien longtemps.

David Tredler a dit…

Oui normalement les cinémas ont une politique, qui doit peut-être varier quelque peu de l'un à l'autre, concernant le retard acceptable laissant l'entrée en salle, dans les 10 minutes. Maintenant, les jeunes en question, comme je l'ai dit, ils ne sont certainement pas passés par la caisse et le contrôle des billets, à partir de ce moment là, tu entres quand tu veux...

Je travaillais justement depuis quelque temps sur un billet sur les joies retrouvées des séances du matin, ce billet va être d'autant plus d'actualité, il va falloir que je le finisse !

Martin K a dit…

Euh, franchement, comment tu fais ? Moi, à ce niveau d'énervement, je pense que je serais sorti de la salle et que j'aurais demandé un remboursement ! J'ai une certaine tolérance, mais là, ça dépasse tout ce que j'ai vu jusque là.

Ma dernière crise de nerfs doit remonter à il y a quelques mois, quand un gros con m'a gâché "Apocalypse now" (et surtout les scènes finales) en allumant son smartphone toutes les trois/quatre minutes. "L'horreur, l'horreur", comme dirait Marlon.

Et que crois-tu qu'il faisait, ce blaireau ? Il écoutait de la musique !!! Quand la lumière s'est rallumée, pas spécialement prématurément pourtant, il avait encore ses écouteurs sur les oreilles.

À me donner envie de le traquer en hélico, avec la Chevauchée des Walkyries à bloc ! Faut les soigner, les amateurs de musique !

dasola a dit…

Bonsoir David T, une fois encore, bravo pour ce billet plein de verve. Je touche du bois, j'ai rarement ce genre de mésaventure. Je n'ai jamais mis les pieds au MK2 Biblio qui m'a été pourtant chaleureusement conseillé. Bonne soirée.

Sans Congo a dit…

p... David il m'est arrivé la même chose pour le même film !! Ils se sont passé le mot ou quoi ces petits connards ?
Bon par contre de mon côté, la garderie n'a duré que quelques minutes. Je leur ai dit de fermer leurs gueules, ils n'ont pas compris, j'ai donc mis des kèches façon choi min-sik. Comme ça mon vieux. Hé ouais. Tappe un ptit de 12 ans, fais-toi respecter.

Joy Means Sick a dit…

Ca t'apprendra à sortir sans ton marteau. Moi la dernière fois y avait deux pouffiasses avec leur iphone (sans "s" parce que ouais elles se le partageaient ces cochonnes) devant moi, elles lisaient encore leurs textos pendant le générique de début, j'ai pas hésité et deux hommages à Choi Min-sik plus tard, tout le monde était content.

Mais bon ça fait de bonnes histoires pour faire marrer les copains au moins !

Joy Means Sick a dit…

Je viens de lire ton expérience de La Dernière Séance, toutes mes excuses, en fait ton truc c'est la clé anglaise, autre outil de niveau 4 tout à fait respectable.

Articles sur les outils du cinéma sud-co!

N'empêche, t'aurais du écouter le bon conseil que tu t'étais toi même donné, faut toujours sortir armé en multiplex

David Tredler a dit…

@Martin : rester zen est mon maître mot ;) Le mec qui écoute de la musique pendant le film, c'est pas mal ça au niveau connerie !

@dasola : tu as de la chance ! Quant au mk2 Bibli, il a effectivement plutôt bonne réputation, mais décidément, j'ai du mal à être fan...

@Sans Congo : Ca m'étonne pas que tu tabasses les p'tits de 12 ans. Je suis sûr que tu le fais même pour le plaisir en dehors des salles de cinéma ;)

@Joy means sick : T'as tout compris, mon truc c'est la clé anglaise. Chacun doit choisir consciencieusement l'arme qui lui est destiné, et moi c'est la clé anglaise. Le problème c'est que je n'avais pas prévu d'aller au ciné ce jour-là, du coup je ne l'avais pas prise avec moi, sinon tu penses bien que les gamins auraient morflé...

Olrik a dit…

Contre les connards(/asses)accrochés à leur portable pendant un film, une seule solution : la méthode Hank Moody.
https://www.youtube.com/watch?v=AdYSgnfB4v4&feature=related

David Tredler a dit…

Aaah, Olrik, si tu savais le nombre de fois où j'ai eu envie de faire comme ce cher Hank... en fait, à chaque fois que j'en vois un(e) sortir son téléphone et checker ses messages, j'ai envie d'attraper l'engin et de le balancer à l'autre bout de la salle. God damned, un jour je le ferai ;)

guilut a dit…

Je suis édifié de lire le récit de ces séances gâchées...
J'ai comme l'impression qu'il s'agit d'un mal très parisien : je n'ai jamais fréquenté que des cinémas de province, et le summum des nuisances que j'ai pu connaître se limite à la consultation frénétique de sms par mon voisin. Suffit alors de changer de place :)

David Tredler a dit…

Tu as raison d'être édifié, guilut, et je te souhaite de ne jamais connaître de telles séances. Cela m'étonnerait franchement que ce mal soit typiquement parisien, je pense plutôt qu'ils s'agit d'un mal qui frappe les films grands publics le week-end dans les multiplexes, que ce soir à Paris, en banlieue ou en province...

Nyal a dit…

Pauvre David!!!! Par contre, "Sinister" dans un multiplex (même le mk2 biblio) un soir de la semaine de sortie, tu ne mettais pas toutes les chances de ton côté.
Sinon, je vais assez souvent au mk2 biblio et globalement il n'y a pas de soucis. La seule fois, ce fut un matin et "The Artist" (sachant que c'était 6 semaines après sa sortie). Comme quoi, on peut aussi avoir des surprises avec les séances du matin (même si on limite).
Enfin, je pense que des gens devraient se sevrer de téléphone. Ils ne peuvent pas s'empêcher de manipuler leur téléphone pendant 2H. C'est fou. Et je suis bien placé pour le savoir. J'ai une amie qui fait cela. Je l'engueule à chaque fois à la sortie. Rien n'y fait. Elle ne peut pas s'empêcher de regarder 2 ou 3 fois pendant le film.

David Tredler a dit…

Mais non Nyal, tu as mal lu, je ne suis pas allé le voir un soir la semaine de la sortie, mais en début d'après-midi le second dimanche de son exploitation.
Quant au téléphone portable, et plus particulièrement au smartphone, je pense que c'est le grand mal du cinéma à notre époque. Ca bousille tant de séances parce qu'effectivement, les gens sont incapables de s'en passer, scotchés qu'ils y sont. Pathétique.

Phil Siné a dit…

oh la la mon pauvre... la séance de merde en effet! rien que l'un des crétins décrit m'aurait mis au niveau Z, alors tous à la fois... je crois que je comprends les fusillades dans les salles de ciné parfois ! :)
heureusement, le film n'est à mon avis pas terrible...

David Tredler a dit…

Ah y en a qui mériteraient une bonne baffe au moins dans les salles c'est sûr...

Nyal a dit…


Je viens enfin de le voir. J'ai essayé de me mettre à la place du réalisateur. Il doit difficile de faire un film d'horreur sans tomber sur une fin "surnaturelle" ou "scoubidous". Et que dire des clichés: "le professeur expert dans le trucs à la con", "l'histoire païenne avec un démon possédant un nom à 300 points au scrabble" ("julien", ça fait pas trop démon :),...
Cela se regarde, cela s'oublie. Dans 2 ans, on dira: "mais non. Le film dans une maison, avec des morts, un démon bizarre et des flics pas trop sympas" (il faudra s'accrocher pour retrouver le film :)

David Tredler a dit…

Bon bah je vais finir par ne pas regretter de m'être fait pourrir la séance ;)

aldanjah a dit…

Ya plus de respect c'est pas possib' :)

David Tredler a dit…

Héhé, faut croire, aldanjah ;)

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